L'UE ne réclame plus 220 millions d'€ à la SNCM, mais le double.
Un coup dur de plus pour la compagnie...

(Via Les Echos) Pour la compagnie maritime SNCM, qui relie la Corse au Continent, c’est un coup de massue et peut-être, le coup de grâce. La Commission européenne a décidé en effet mercredi de saisir la justice contre la France qui n'a pas récupéré 220 millions d'aides illégales accordées à la SNCM, et de surcroît, elle la somme de rembourser 220 millions supplémentaires. Au total, la SNCM devrait donc restituer 440 millions d'euros. Problème : cette somme excède (de loin) son chiffre d'affaires annuel.
La France a immédiatement contesté cette décision et la CGT a évoqué une décision "ridicule" qui risque de tuer la compagnie. Le gouvernement français a contesté ce jugement et rappelé qu'il avait ouvert plusieurs procédures contentieuses. Il souligne dans un communiqué que la Commission européenne avait approuvé les aides à la restructuration de la SNCM avant que le tribunal de l'UE ne la contredise en 2012. Paris ajoute que la décision de la Commission européenne relative à la délégation de service public fait également l'objet d'une action au fond devant la Cour européenne. "Dans ce contexte juridique, le gouvernement réitère avec force sa détermination à préserver le maintien du service public de la continuité territoriale entre la Corse et le continent et les emplois qui y sont attachés", explique le ministre des Transports Frédéric Cuvilier dans le communiqué.
Bruxelles a décidé de saisir la Cour de justice de l'UE en raison de l'inaction de la France. Ces 220 millions d'euros d'aides accordés à la compagnie maritime avaient été considérés comme incompatibles avec les règles européennes de la concurrence en mai 2013, et « la France aurait dû les récupérer dans un délai de quatre mois, ce qu’elle n’a toujours pas fait », explique la Commission ( voir son communiqué).
En outre, la Commission européenne estime, comme elle l’a notifié à la France le 11 septembre 2012 (voir son communiqué) , que la SNCM a bénéficié de 220 autres millions d'aides d'Etat illégales lors de sa reprise en juin 2006 par Butler Capital Partner (BPC) et Veolia, somme que Paris devra également récupérer.
La France a immédiatement contesté cette décision et la CGT a évoqué une décision "ridicule" qui risque de tuer la compagnie. Le gouvernement français a contesté ce jugement et rappelé qu'il avait ouvert plusieurs procédures contentieuses. Il souligne dans un communiqué que la Commission européenne avait approuvé les aides à la restructuration de la SNCM avant que le tribunal de l'UE ne la contredise en 2012. Paris ajoute que la décision de la Commission européenne relative à la délégation de service public fait également l'objet d'une action au fond devant la Cour européenne. "Dans ce contexte juridique, le gouvernement réitère avec force sa détermination à préserver le maintien du service public de la continuité territoriale entre la Corse et le continent et les emplois qui y sont attachés", explique le ministre des Transports Frédéric Cuvilier dans le communiqué.
Bruxelles a décidé de saisir la Cour de justice de l'UE en raison de l'inaction de la France. Ces 220 millions d'euros d'aides accordés à la compagnie maritime avaient été considérés comme incompatibles avec les règles européennes de la concurrence en mai 2013, et « la France aurait dû les récupérer dans un délai de quatre mois, ce qu’elle n’a toujours pas fait », explique la Commission ( voir son communiqué).
En outre, la Commission européenne estime, comme elle l’a notifié à la France le 11 septembre 2012 (voir son communiqué) , que la SNCM a bénéficié de 220 autres millions d'aides d'Etat illégales lors de sa reprise en juin 2006 par Butler Capital Partner (BPC) et Veolia, somme que Paris devra également récupérer.
HTML Comment Box is loading comments...