Le Ministre des Transports s'engage à
luter contre le dumping social.

(Via AFP) Les salariés SNCM ont voté jeudi 9 janvier lors d'une assemblée générale à Marseille la fin de la grève entamée le 1er janvier. Cette décision intervient au lendemain d'une réunion jugée « constructive » avec le gouvernement. L'ensemble des syndicats participant au mouvement ont estimé avoir obtenu satisfaction sur leurs deux principales revendications : le renouvellement de la flotte et la question du pavillon français « premier registre », qu'ils souhaitent imposer à l'ensemble des compagnies opérant en France, en premier lieu Corsica Ferries.
La veille, le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, avait déclaré que le gouvernement avait « pris ses responsabilités pour la continuité de l'activité », précisant que les conditions étaient « réunies pour une reprise de l'activité ».
Selon lui, la Banque publique d'investissement (bpiFrance) et la Caisse des dépôts (CDC), actionnaire de la SNCM, seront mobilisées en vue d'« analyser les solutions financières » pour l'achat de quatre bateaux, mentionné dans le plan de sauvegarde que les actionnaires (Veolia Transdev à 66 %, Etat à 25 %, actionnaires salariés à 9 %) avaient voté au printemps dernier.
UN DÉCRET ANTI-DUMPING À L'ÉTUDE
Les syndicats, qui s'alarment de la situation économique et actionnariale de leur entreprise, réclament la mise en œuvre du plan de sauvegarde. La SNCM « peut se développer encore. Elle a une activité solide, malgré un certain nombre de difficultés », a encore commenté le ministre.
Par ailleurs, un décret anti-dumping social, l'une des principales revendications des salariés de la SNCM, est en cours de rédaction. Il s'agit d'un texte « général, concernant toute activité maritime dans les eaux françaises », a détaillé Frédéric Cuvillier. Ce décret « est unique en Europe. Un Etat qui souhaite donner des règles qui sont les mêmes pour tous », a-t-il souligné.
Une réunion technique à ce sujet a eu lieu lundi 6 janvier entre le cabinet du ministre des transports et la CGT, et une autre doit réunir, jeudi, l'ensemble des syndicats ainsi que les armateurs français. Les salariés de la SNCM ont notamment demandé l'obligation pour toutes les compagnies ayant des activités en France d'être sous pavillon français « premier registre », ce qui n'est pas le cas du concurrent Corsica Ferries, sous pavillon italien, engendrant, selon eux, une distorsion de concurrence.
La veille, le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, avait déclaré que le gouvernement avait « pris ses responsabilités pour la continuité de l'activité », précisant que les conditions étaient « réunies pour une reprise de l'activité ».
Selon lui, la Banque publique d'investissement (bpiFrance) et la Caisse des dépôts (CDC), actionnaire de la SNCM, seront mobilisées en vue d'« analyser les solutions financières » pour l'achat de quatre bateaux, mentionné dans le plan de sauvegarde que les actionnaires (Veolia Transdev à 66 %, Etat à 25 %, actionnaires salariés à 9 %) avaient voté au printemps dernier.
UN DÉCRET ANTI-DUMPING À L'ÉTUDE
Les syndicats, qui s'alarment de la situation économique et actionnariale de leur entreprise, réclament la mise en œuvre du plan de sauvegarde. La SNCM « peut se développer encore. Elle a une activité solide, malgré un certain nombre de difficultés », a encore commenté le ministre.
Par ailleurs, un décret anti-dumping social, l'une des principales revendications des salariés de la SNCM, est en cours de rédaction. Il s'agit d'un texte « général, concernant toute activité maritime dans les eaux françaises », a détaillé Frédéric Cuvillier. Ce décret « est unique en Europe. Un Etat qui souhaite donner des règles qui sont les mêmes pour tous », a-t-il souligné.
Une réunion technique à ce sujet a eu lieu lundi 6 janvier entre le cabinet du ministre des transports et la CGT, et une autre doit réunir, jeudi, l'ensemble des syndicats ainsi que les armateurs français. Les salariés de la SNCM ont notamment demandé l'obligation pour toutes les compagnies ayant des activités en France d'être sous pavillon français « premier registre », ce qui n'est pas le cas du concurrent Corsica Ferries, sous pavillon italien, engendrant, selon eux, une distorsion de concurrence.
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