SNCM : grève et aide de l'État

(Via AFP) Le gouvernement va accorder trente millions d'euros supplémentaires à la SNCM afin « de permettre de couvrir les besoins de trésorerie estimés nécessaires par l'entreprise pour l'année 2014 », a annoncé Jean-Marc Ayrault, mardi 31 décembre, dans un courrier adressé à Patrick Mennucci, député PS et candidat à la mairie de Marseille.Cette annonce intervient à la veille d'un mouvement de grève des salariés de la compagnie maritime, qui doit empêcher toutes les liaisons de la SNCM entre laCorse et le continent, mercredi 1er janvier. Les syndicats, qui réclament la mise en place d'un plan permettant d'assurer la survie de la compagnie en grande difficulté financière, se sont dits « déçus », mardi soir, des annonces de M. Ayrault.
440 MILLIONS D'EUROS À REMBOURSER
La SNCM, qui emploie 2 600 personnes, doit notamment faire face au remboursement de 440 millions d'euros d'aides publiques exigé par la Commission européenne. Elle avait estimé, après une plainte de Corsica Ferries, concurrent de la SNCM, qu'elles perturbaient la concurrence.
L'Etat, qui détient 25 % de la société, a introduit des recours contre les décisions de la Commission, qui risquent de provoquer la faillite de la société. Pour l'éviter, Transdev, coentreprise de transports publics de Veolia Environnement et de la Caisse des dépôts qui détient 66 % de la SNCM, a accepté d'injecter 13 millions d'euros dans les caisses de la compagnie.
La direction a signé en juillet un accord de compétitivité avec les syndicats et ses actionnaires, qui ont validé son projet industriel, avec la commande de quatre nouveaux bateaux et la suppression de 500 postes sans licenciement.
POUR UN « RETOUR À L'ÉQUILIBRE »
Les trente millions d'euros promis par le gouvernement doivent permettre « surtout de mettre en place les premières mesures de retour à l'équilibre prévues dans le plan d'affaires » de la compagnie maritime.
Cette solution doit également, selon lui, comprendre « l'engagement d'un travail sur le renouvellement progressif de l'appareil productif, en commençant de façon concrète par l'objectif de livraison du navire prévu à l'horizon 2016 », ainsi que le renforcement des démarches « vis-à-vis des institutions communautaires pour remporter les contentieux en cours et assurer ainsi un avenir stable à la société ».
Pour le premier ministre, cette solution passe, outre le déblocage de 30 millions d'euros, par « la mise en place dans des délais désormais rapides des mesures de redressement prévues par le plan et le pacte social ».
Soulignant que « certains annonçaient la mise en liquidation de la SNCM avant la fin de l'année », Jean-Marc Ayrault s'est par ailleurs félicité que les efforts du gouvernement aient « payé ». « Nous avons pu éviter le pire », écrit-il, en insistant sur « l'engagement indéniable et effectif » de l'Etat, actionnaire de la compagnie.
Il assure que le gouvernement « est déterminé à mettre en œuvre une solution de continuité de l'entreprise, crédible et pragmatique, et à lui donner les chances de se redresser dans les mois qui viennent et de faire face aux contentieux communautaires ».
440 MILLIONS D'EUROS À REMBOURSER
La SNCM, qui emploie 2 600 personnes, doit notamment faire face au remboursement de 440 millions d'euros d'aides publiques exigé par la Commission européenne. Elle avait estimé, après une plainte de Corsica Ferries, concurrent de la SNCM, qu'elles perturbaient la concurrence.
L'Etat, qui détient 25 % de la société, a introduit des recours contre les décisions de la Commission, qui risquent de provoquer la faillite de la société. Pour l'éviter, Transdev, coentreprise de transports publics de Veolia Environnement et de la Caisse des dépôts qui détient 66 % de la SNCM, a accepté d'injecter 13 millions d'euros dans les caisses de la compagnie.
La direction a signé en juillet un accord de compétitivité avec les syndicats et ses actionnaires, qui ont validé son projet industriel, avec la commande de quatre nouveaux bateaux et la suppression de 500 postes sans licenciement.
POUR UN « RETOUR À L'ÉQUILIBRE »
Les trente millions d'euros promis par le gouvernement doivent permettre « surtout de mettre en place les premières mesures de retour à l'équilibre prévues dans le plan d'affaires » de la compagnie maritime.
Cette solution doit également, selon lui, comprendre « l'engagement d'un travail sur le renouvellement progressif de l'appareil productif, en commençant de façon concrète par l'objectif de livraison du navire prévu à l'horizon 2016 », ainsi que le renforcement des démarches « vis-à-vis des institutions communautaires pour remporter les contentieux en cours et assurer ainsi un avenir stable à la société ».
Pour le premier ministre, cette solution passe, outre le déblocage de 30 millions d'euros, par « la mise en place dans des délais désormais rapides des mesures de redressement prévues par le plan et le pacte social ».
Soulignant que « certains annonçaient la mise en liquidation de la SNCM avant la fin de l'année », Jean-Marc Ayrault s'est par ailleurs félicité que les efforts du gouvernement aient « payé ». « Nous avons pu éviter le pire », écrit-il, en insistant sur « l'engagement indéniable et effectif » de l'Etat, actionnaire de la compagnie.
Il assure que le gouvernement « est déterminé à mettre en œuvre une solution de continuité de l'entreprise, crédible et pragmatique, et à lui donner les chances de se redresser dans les mois qui viennent et de faire face aux contentieux communautaires ».
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